Description

Voltairine de Cleyre (1866-1912) est une figure emblématique de l’anarchisme américain de la fin du XIXème siècle. Conférencière, écrivaine, traductrice, elle fut très populaire grâce à ses écrits et sa vie marqués par le refus de la violence et la défense de la position de la femme dans la société.
Paru en 1909 dans la revue Mother Earth, ce texte est un des écrits les plus connus de Voltairine de Cleyre. S’inspirant des événements fondateurs des Etats-Unis, l’auteur souligne les points communs entre les idéaux de la révolution américaine et ceux de l’anarchisme, mais aussi, plus de cent ans après la déclaration d’Indépendance en 1776, leur déclin. Plaidoyer contre les gouvernements, constat lucide sur la nature humaine, ce texte plaide, en pleine industrialisation des grandes villes américaines, pour un anarchisme à retrouver : économie d’auto-subsistance, désintégration des grandes communautés, utilisation de la terre ; car sont libres ceux qui subviennent eux-mêmes à leurs besoins.
Un texte lumineux, qui trouve un écho particulier dans notre société du XXIè siècle.