La librairie passe la soirée à la Maison Saint-Gervais le vendredi 11 avril pour une rencontre littéraire autour de l'ouvrage Against ageism : A queer manifesto du dramaturge et artiste Simon(e) van Saarloos et de la pièce FRKS, mise en scène par Igor Cardellini et Tomas Gonzalez. La discussion sera ouverte au public et traduite en français en simultané. La rencontre est gratuite et sous inscription.
Dans Against Ageism : A Queer Manifesto  Van Saarloos présente 
 une critique radicale des arguments conventionnels contre 
l’âgisme, rejetant les constructions de «l’âge» et de la «jeunesse» et 
les hypothèses sur leurs qualités inhérentes. S’inspirant de son 
expérience personnelle, le manifeste commence par une analyse des abus 
sexuels subis pendant l’enfance, suivie d’une réflexion sur la façon 
dont l’âgisme se confond avec les structures de la suprématie blanche et
 du patriarcat. À travers le prisme des théories crip et queer, ce texte
 percutant recadre les conceptions communément admises sur l’âge et 
appelle de manière provocante à l’abolition des lois liées à l’âge.
 Après la rencontre, on reste pour regarder le spectacle ! La Maison Saint-Gervais offre 10 places pour voir la pièce FRKS le 11 avril à 20h30, à venir chercher à la librairie (premier.e.x arrivé.e.x premier.e.x servi.e.x). 
 
                Simon(e) van Sarloos 
Simon(e) van Saarloos est un écrivain, artiste, philosophe et commissaire d’exposition basé à Amsterdam et à Berkeley, en Californie. Il est l’auteur de six ouvrages : Against Ageism: A Queer Manifesto (2023); Take ‘Em Down. Scattered Monuments and Queer Forgetting (2021), Playing Monogamy (2019), ainsi que de trois livres en néerlandais. Il a contribué à plus d’une trentaine de livres et revues et écrit également de la fiction. Parmi ses productions récentes, Dreamdead Surrender, une nouvelle de science-fiction, et De Foetushemel, une pièce de théâtre sur l’avortement et la résistance violente. Le travail de Van Saarloos tourne autour de l’écriture, de la conservation, de la performance et de l’activisme, avec comme thématiques principales le démantèlement du racisme, les structures du colonialisme, le féminisme, le polyamour, les communautés queer, etc. Il travaille également en tant que curateur indépendant auprès de plusieurs programmes publics et programmations artistiques. Il anime des workshops d’écriture dans différentes écoles d’art et universités néerlandaises et suisse, mais aussi aux Etats-Unis dans le cadre de son doctorat en rhétorique.
La pièce 
                    
        Faire sortir le monstre de son antre obscur, le mettre sous les feux de la rampe, l’ériger en icône de la culture queer,
 voici le défi que se lance le duo Gonzalez-Cardellini, connu comme le 
loup blanc pour ses spectacles transdisciplinaires, à la fois visuels et
 performatifs. En utilisant les codes du gore pour mieux cerner où se 
situe la véritable horreur et en épousant la position marginale que 
toute bonne société assigne à celles et ceux qui vivent hors de la norme
 sexuelle, les interprètes abolissent la peine du monstre. Une ode 
théâtrale monstrueusement belle pour redessiner des frontières fluides 
entre humain et inhumain, normal et étrange, nature et culture.
        
    
