Séance de signature du livre de Marisa Cornejo “I am” le samedi 8 février de 14h00 à 17h00

Séance de signature du livre de Marisa Cornejo “I am” le samedi 8 février de 14h00 à 17h00 à la librairie Fahrenheit 451.

Utiliser un langage commun, le dessin, pour créer un pont entre sa voix intérieure et le public. L’artiste chilienne Marisa Cornejo répertorie sous forme d’ex-voto certains des songes qu’elle a faits entre 1999 et 2013: miracles, événements heureux, mais aussi avertissements, mises en garde, quand ce ne sont pas des cauchemars. Les rêves sont transcrits visuellement avec le plus d’exactitude possible, sans tentative d’interprétation ni usage de clef des songes. Car au-delà de thématiques récurrentes telles que la nostalgie, l’exil, le déracinement, la perte brutale d’un être proche, les préoccupations quotidiennes ou encore l’amour et le désir, l’absurde règne en maître. Quand les choses sont normales, on les oublie; c’est l’absurde qui aide l’artiste à se rappeler de ses rêves. Elle peut alors récupérer, dessiner, inventorier les aspects obscurs, difficiles, insignifiants, étranges, pour qu’émerge un sens qui lui permettra de se reconstruire comme un tout : I am. Le rassemblement de ces dessins dans un livre participe du processus d’individuation d’une artiste exilée, d’une femme en quête de son énergie vitale et d’une place dans le monde.

Née en 1971 au Chili, Marisa Cornejo vit à Genève.

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Avec la présence de l’auteur et des éditeurs + apéro tout au long de l’après-midi.

 

 

Présentation du livre de Christian Tirefort “Manifeste pour un nouveau contrat social” le samedi 16.11.13 à 14h30 à la librairie

Présentation et signature du livre de Christian Tirefort « Manifeste pour un nouveau contrat social » (Réhabiliter le travail, c’est le libérer de l’emploi capitaliste), le samedi 16.11.13 à 14h30 à la librairie Fahrenheit 451.

Il faut cesser de réduire le travail à  “l’emploi capitaliste” . Il faut partir de ce que le travail est réellement, à savoir la faculté de faire humaine. Tout, ou presque tout, en découle. En se substituant au travail, le capital s’attribue tous les mérites de la production sociale et nous réduit toutes et tous à un élément mécanique.

Mais lorsque nous partons du travail, de ce qu’il est devenu à travers l’Histoire, lorsque nous libérons nos esprits du capital, notre vision du monde change. Un autre avenir se dessine. L’idée que “nous n’avons pas besoin du capital” commence à prédominer ; nous cessons de nous enfermer dans la critique du capital et pensons déjà à ce que nous pourrions faire sans lui.

Comment produirons-nous ? Comment coopérerons-nous ? Comment échangerons-nous ? C’est cette discussion qu’il faut mener, non plus pour quémander de petits espaces d’autonomie aux capitalistes, mais pour mettre notre travail en oeuvre dans une société que nous aurons nous-mêmes conçue.

 

Tirefort Manifeste pour un nouveau contrat social

 
Avec la présence de l’auteur et apéro à la fin de la présentation.

Présentation du livre d’Anina “Je suis Tzigane et je le reste” le samedi 2 novembre à 14h00 à la librairie

Présentation et signature du livre d’Anina “Je suis Tzigane et je le reste” le samedi 2 novembre à 14h00 à la librairie en présence de l’auteur.

Des camps de réfugiés tziganes jusqu à la Sorbonne : le premier témoignage d’une jeune Rom, sans concessions, émouvant et au-delà des préjugés.
“Je m’appelle Anina, j’ai 22 ans et je suis Rom. Avant d’arriver en France quand j’avais 7 ans, j’ai connu les squats, les camps où on entassait les tziganes en Roumanie ou en Italie, les chambres miteuses. Quand je suis arrivée ici, j’ai dormi dans un camion, je n’ai pas toujours mangé à ma faim. J’ai même dû faire la manche dans la rue pour survivre et j’en ai gardé la trace d’une humiliation indélébile. Mais je voudrais aussi vous raconter une autre vérité. J’ai appris le français, puis j’ai obtenu mon bac S avec mention. Aujourd’hui, je suis en maîtrise de droit à l’université de la Sorbonne. Quand on a traversé ce que j’ai traversé, c’est qu’on a la rage de réussir. De prendre une revanche sur la vie … Les Roms ne sont pas seulement des personnes qui font la manche, des voleurs de poules. C’est une communauté qui a une culture, une histoire. Il ne faut pas en avoir peur, il faut juste essayer de nous comprendre et de nous donner une chance. Je n’ai pas oublié d’où je viens et à travers mon histoire, je voudrais que l’on comprenne qui nous sommes.”

Avec apéro à la fin de la présentation.Anina

Présentation du livre de Karel Bosko, le samedi 14.9.13 à 14h00 à la librairie

 Présentation du livre de Karel Bosko « L’humanisme endurant Tchécoslovaquie, 1968-1989 » le samedi 14.9.13 à 14h00 à la librairie.

 Avec la présence de l’auteur et apéro à la fin de la présentation.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Tchécoslovaquie a vécu comme nul autre pays sous le signe chancelant ou vigoureux d’un humanisme original, instruit par sa grande figure tutélaire, l’homme d’Etat et philosophe Tomas Masaryk (1850-1937). Placée dès 1946 sous la férule d’un régime communiste implacable, la population tchèque n’en a pas moins réussi à inventer un nouveau Printemps en 1968, réprimé par la suite mais préservant des germes qui conduiront à la Révolution de velours, non-violente, en décembre 1989. Pour l’historien Karel Bosko, c’est un humanisme original et particulièrement subtil qui a permis cette évolution sans équivalent en Europe. Dans cet essai, l’auteur raconte les aventures d’un mouvement singulier, incarné par de grandes figures tels Alexander Dubcek et Vaclav Havel et porté par tant d’autres. Cette chronique, au-delà de l’histoire factuelle, est également une réflexion sur le monde occidental et la manière dont il a réagi au Printemps de Prague. A cet égard, un Michel Foucault ne fit pas montre d’une perspicacité à la hauteur de son génie. Tout au long des pages qui font revivre un combat splendide pour la liberté, Karel Bosko exprime une conviction qu’il importe de méditer: cet humanisme endurant peut encore aujourd’hui inspirer un monde contemporain désespérément privé d’idéaux.

 Karel Bosko enseigne les lettres à l’Université de Genève et l’histoire dans un Collège. Spécialiste en histoire médiévale et des hérésies religieuses, il s’intéresse également à la non-violence à l’Etat-providence.

Bosko L'humanisme...

Présentation du livre « Traces et souvenir de la contestation – Charles Philipona », le mercredi 19.6.13 à 18h00 à la librairie

Présentation du livre de Frédéric Deshusses et Stefania Giancane : « Traces et souvenir de la contestation – Charles Philipona » publié aux éditions d’En Bas, le mercredi 19.6.13 à 18h00 à la librairie Fahrenheit 451.

Traces archivistiques et souvenirs : les auteurs de cet ouvrage ont travaillé autour de ces deux pôles. Une mise en perspective fructueuse. Les contributions évoquent un militant politique, un enseignant, un historien. Charles Philipona a été tout cela. Sur la base des riches documents qu’il a déposés aux Archives contestataires, plusieurs articles retracent une partie de la vie militante des années 1970-1980 à Genève : le groupe Chrétiens du mouvement, les mouvements de quartier (Mouvement des habitants de Plainpalais, Groupe Logement), l’organisation marxiste-léniniste Mouvement socialiste autonome ou encore la librairie militante «Que faire?» D’autres articles abordent l’écriture et l’enseignement de l’histoire auxquels Charles Philipona s’était consacré avec rigueur et humanisme. Tous ces textes entretiennent des dialogues passés ou actuels, jamais clos, à poursuivre sans relâche.

 

L’Association Archives contestataires travaille à la récolte, à l’inventaire et à la valorisation des archives des mouvements sociaux de la seconde moitié du xxe siècle en Suisse romande. Elle a son siège à Carouge (GE).